The most important moment in improving the lives of working people is when they realize their own power. The challenge for the labor movement is creating that moment at scale.
Vancouver, British Columbia, Local 213 has quietly put together a model to do that, and every local ought to seriously consider something like it for themselves, said First District International Vice President Russ Shewchuk.
For the last six years, Local 213 sponsors 100 to 130 of its more than 6,000 members from across its vast jurisdiction to come to Vancouver for what Business Manager Jim Lofty calls an “education festival.”
“The content in their classes is very good, but it is also taught at many locals all the time,” he said. “What’s different is the scale, the time spent, the support for the members and the ambition of it, almost like a revival meeting for labor.”
When registration opens each year, anyone can sign up if they are a member, whether for 30 years or 30 minutes.
Lofty accepts that this is not cheap. But there are advantages to the festival model.
“It isn’t free to send our reps out to the far corners of the jurisdiction, either,” he said. “There are network effects doing it this way that you don’t get running a quarterly education program at the hall. It is eye-opening for many members and drives their engagement.”
Local 213 Education Director Scott Ashton plans the conference — Lofty calls it Ashton’s baby — and for the last several years it has run four separate courses.
Together, Shewchuk said, these courses are “like a new-member orientation on steroids.”
The program kicks off with a keynote speaker — this year it was Shewchuk — and then everyone heads to their course.
There is a mental health and first aid course certified by the Mental Health Commission of Canada, though Ashton said most of the government materials were targeted at office workers. Local 213 Assistant Business Manager Christina Brock created a customized course for industrial and construction workplaces.
Former Local 213 Business Manager Adam Van Steinburg, now a First District international representative, teaches a class on grassroots organizing with fellow International Representative Jim Watson.
The last two courses, Ashton said, are actually more like a circuit, a cluster of wide-ranging sessions.
The first is the member education circuit. There is room for sessions on the structure of Local 213, understanding collective bargaining agreements, employment law and activism, and company policies and workplace rights.
“You start off with someone who wants to dip in their toe, and the curtain is pulled back and they see how big the IBEW is and that they are a part of it,” Lofty said. “Before you know it, there are two or three people joining committees.”
Finally, there is a stewards’ circuit with three sessions: the first on grievances, the second on investigations and an entire session on note-taking.
“That is the most requested one I have. It is also the hardest one because I have never seen anyone teach that,” Ashton said.
There is no limit to how many times you can attend or which track you have to follow. One member, Ashton said, takes the steward course year after year.
“There are a lot of members who just want to be in the IBEW and want someone else to carry the mail. They don’t complain, they pay dues. That’s fine, we need them. But we need more ways for people to find mentors, to find community, to find their own power,” Shewchuk said.
Les membres de la section locale 213 prennent conscience de leur pouvoir au « festival » annuel
Le moment le plus important dans l’amélioration des vies des travailleuses et travailleurs est celui où elles et ils prennent conscience de leur propre pouvoir. Le défi pour le mouvement syndical est de créer ce moment à grande échelle.
La section locale 213 à Vancouver en Colombie-Britannique a discrètement créé un modèle pour cette fin, et chaque section locale devrait sérieusement envisager de mettre en place un modèle similaire, déclare Russ Shewchuk, vice-président international du premier district.
Le local 213 parraine depuis six ans de 100 à 130 de ses plus de 6 000 membres provenant de son vaste territoire pour se rendre à Vancouver à l’occasion de ce que le gérant d’affaires Jim Lofty appelle « le festival de l’éducation ».
« Le contenu de leurs cours est très bien, mais il est aussi enseigné en tout temps dans plusieurs sections locales », dit-il. « Ce qui diffère est la taille, le temps consacré, l’appui pour les membres et l’ambition de ce modèle, un peu comme un renouvellement de la foi pour le syndicat ».
Au moment où les inscriptions ont lieu tous les ans, que ce soit pour 30 ans ou pour 30 minutes, toute personne membre peut s’inscrire.
Lofty admet que ce n’est pas donné. Ce modèle a toutefois des avantages.
« Envoyer nos représentantes et représentants à l’autre bout du territoire n’est pas gratuit non plus », ajoute Lofty. « Procéder ainsi donne des effets de réseau qui ne donne pas le même résultat qu’une formation trimestrielle donnée au local. C’est révélateur pour beaucoup de membres et ça favorise leur engagement ».
Scott Ashton, directeur de l’éducation du local 213, organise la conférence. Lofty l’appelle le bébé d’Ashton, et quatre cours distincts ont été donnés au cours des dernières années.
Selon Shewchuk, l’ensemble de ces cours est comme « une séance d’information pour les nouveaux membres sous stéroïdes. »
Le programme démarre avec un conférencier et cette année Shewchuk était à l’honneur, puis chacun se dirige vers son cours.
Un cours de premiers soins en santé mentale est donné par la Commission de la santé mentale du Canada, Ashton mentionne que la majorité du contenu des cours du gouvernement sont destinés aux personnels administratifs. Christina Brock, assistante gérante d’affaires du local 213, a créé un cours personnalisé pour le secteur industriel et pour le secteur de la construction.
L’ancien gérant d’affaires de la section locale 213, Adam Van Steinburg, maintenant représentant international du premier district, donne une formation sur la base du recrutement syndical, accompagné de son confrère et représentant international, Jim Watson.
Les deux derniers cours sont en réalité plus comme des circuits : un ensemble de séances très diversifiées, exprime Ashton.
Le premier cours est le circuit de l’éducation du membre : on prévoit des séances sur la structure de la section locale 213, la compréhension des conventions collectives, les lois en matière d’emploi et le militantisme syndical, les politiques d’entreprises et les droits en milieu de travail.
« Vous commencez par quelqu’un qui tâte le terrain, le rideau se lève et il constate l’envergure de la FIOE et qu’il en fait partie », mentionne Lofty. « Et aussitôt, deux à trois personnes participent à des comités. »
Finalement, il y a le circuit des déléguées syndicales et délégués syndicaux offert sur trois séances : le premier présente les griefs, le deuxième présente les enquêtes et une séance entière est consacrée à la prise de note.
« Il s’agit du cours le plus populaire. Il s’agit aussi du plus difficile, car je n’ai jamais vu personne l’enseigner », formule Ashton.
Le nombre de participations au cours n’est pas limité ni la piste que vous devez suivre. Année après année, un membre suit le cours de délégué syndical, exprime Ashton.« Beaucoup de membres veulent simplement faire partie de la FIOE et laisser les responsabilités à quelqu’un d’autre. Ils ne se plaignent pas, ils versent leurs cotisations. C’est bien, nous avons besoin d’eux. Cependant, nous devons trouver des moyens pour que les gens puissent trouver des mentors, de trouver un sentiment d’appartenance, de découvrir leur propre force », déclare Shewchuk.