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Appel à tous les Canadiens : la Géorgie procède actuellement à l'embauche | ||
Afin de respecter le délai fixé pour les travaux de construction, la centrale nucléaire de Vogtle en Géorgie a besoin d'une centaine d'électriciens, des électriciens-soudeurs et d'autres gens de métiers; et les Canadiens semblent être le choix pour y arriver. « Les travaux de construction sont en pleine effervescence à un niveau sans précédent », dit le représentant international du Cinquième District Gene O'Kelley. « Nous l'avons anticipé depuis plusieurs années. Cela a pris plus de temps que prévu, mais il n'y a plus aucun doute que l'heure est arrivée. » Pour répondre à la demande, le contractant du projet Bechtel, a déposé une demande pour des visas H-2B pour 350 compagnons électriciens et 150 électriciens-soudeurs pour travailler sur les unités 3 et 4 de la centrale de Vogtle. Les visas sont accordés à des travailleurs étrangers des secteurs non agricoles pour un emploi d'une durée déterminée, comme dans le cas d'une demande élevée ou à titre d'occasion unique. L'appel a été fait au mois de juillet à travers le Canada pour les membres disponibles à voyager au sud cet automne, où un per diem sera également accordé avec leur salaire. C'est un bon accord pour plusieurs raisons, mentionne le représentant international du Premier District Paul Dolsen. Pour un membre sans emploi, non seulement qu'ils reçoivent une prime de présence de 450 $ par semaine, mais ils se font payer en dollars américains qui est présentement plus fort que le dollar canadien. Alors que d'importants projets prennent fin dans les provinces de l'Atlantique et la persistance du chômage dans les provinces de l'Ouest, y compris dans les sables bitumineux en Alberta, il y a beaucoup de membres qui ont besoin de travailler. « Étant donné les poches de chômage dans notre pays et la fin de ces importants projets, nous n'aurions aucun problème à trouver des membres, » émet Dolsen. Bien que les monteurs de ligne puissent traverser les frontières sans visa pour le travail, souvent à la suite des ouragans comme Katrina et Maria, c'est une autre histoire pour les compagnons électriciens. Cette classification de travailleurs canadiens doit faire une demande de visa pour le travail. C'est un problème que la FIOE a soulevé aux deux gouvernements de ces pays. La ministre des Affaires étrangères du Canada Chrystia Freeland l'a également soulevé dans les renégociations de l'Accord du libre-échange nord-américain. « Nos compagnons certifiés Sceau Rouge reçoivent la meilleure formation et peuvent travailler partout au pays. Il n'y a aucune raison pourquoi ils ne peuvent pas partager leurs connaissances dans les É-U lorsque c'est nécessaire, » affirme Thomas Reid le vice-président international du Premier District. La FIOE travaille en collaboration avec le syndicat United Association et Betchel pour obtenir les visas. Les deux syndicats représentent le plus grand nombre de gens de métiers qualifiés en demande. Avant d'obtenir la permission d'offrir l'emploi aux membres canadiens pour travailler dans la centrale, O'Kelley a dit que la FIOE a participé à une foire à l'emploi en Géorgie, en Caroline du Sud ainsi qu'en Floride. Ils ont également diffusé des annonces publicitaires à la télévision et à la radio. C'est notamment à cause d'un taux faible de rémunération que Georgia Power, copropriétaire de Vogtle a de la difficulté à attirer des travailleurs à comparer à d'autres parties des États-Unis et à d'autres régions en pleine effervescence. Dans une entrevue accordée à Atlanta Journal Constitution, le gérant d'affaires Will Salters de la section locale 1579 située à Augusta en Géorgie explique que « Les salaires sont plus faibles à la centrale de Vogtle à comparer à d'autres parties de l'État. De nombreux emplois payent plus d'avantages, alors le nombre de leur main-d'œuvre est plus élevé que Vogtle. » Le projet Vogtle a attiré des controverses pour les délais et pour avoir dépassé le budget. Les unités 3 et 4 sont en construction depuis 2011 et ont initialement était prévu pour 2016 et 2017, avec une facture de 14 milliards de dollars. Selon les prévisions actuelles, on s'attend à les terminer à la fin de 2021 ou tôt en 2022, avec des coûts susceptibles de doubler. Salters et O'Kelley avouent que les nombreux délais sont dus à des troubles reliés à l'ingénierie et l'utilisation de matériels inférieurs; d'ailleurs, ces pièces n'arrivaient pas toujours sur les lieux en temps voulu. « Les délais n'ont aucun lien avec la main-d'œuvre, » soutient Salters. Les nouvelles unités sont les premières à être construites aux États-Unis depuis des décennies. Alors que la construction peut s'avérer coûteuse, les centrales nucléaires sont réputées pour avoir une énergie à zéro émission et fiabilité, c'est une chose qui est devenue de plus en plus importante puisque les États se préparent à satisfaire les normes établies par l'Agence américaine pour la protection de l'environnement (Environmental Protection Agency). Si les délais continuent de retarder, le public pourrait davantage bouder le projet ce qui pourrait nuire à l'avenir de l'énergie nucléaire. « Le pays observe ces deux unités de près, » avise Salters. « Si tout se passe bien, cela peut mener à plus de travaux de construction, et nous devons remercier un bon nombre de membres de la FIOE des deux pays, tout en étant formés pour le prochain. » |
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