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Le plan de Trudeau pour sauver le pipeline est avantageux pour les emplois de la FIOE | ||
La récente décision du Canada d'acheter le pipeline des provinces de l'Ouest et l'agrandissement controversé donne espoir à de nombreuses personnes au Premier District de la FIOE de manière à augmenter les occasions d'emplois pour les membres de la Colombie-Britannique et de l'Alberta. « Un projet de pipeline de cette ampleur sera naturellement compliqué, » dit Laird Cronk représentant international du Premier District. « Beaucoup d’intérêts sont impliqués, mais un des résultats positifs de l’achat du gouvernement peut donner lieu à des centaines de bons emplois aux membres de la FIOE et pour d’autres métiers de la construction. » Depuis 1953 que le pipeline Trans Mountain transporte environ 300 000 barils de produits de pétrole par jour en parcourant un trajet d’environ 700 miles dans les Rocheuses d’Edmonton jusqu’à Vancouver. Il faudrait environ 1 400 camions-citernes pour arriver au même résultat. Les sables bitumineux situés en Alberta contiennent une estimation de 165,4 milliards de barils de pétrole brut, la troisième plus grande réserve au monde. Le Canada exporte la plupart de ses produits énergétiques aux É-U, alors qu’en espérant tripler le volume des produits pétroliers prêt pour le pipeline depuis Alberta, donnera accès aux marchés internationaux plus lucratifs. Bien que les préoccupations environnementales et interprovinciales relèvent du gouvernement fédéral, la province conserve toutefois le droit sur la façon dont leurs ressources seront utilisées. En 2013, Kinder Morgan établit à Houston a demandé la permission d’aller de l’avant avec l’agrandissement de 7,4 milliards de dollars canadiens, il s’agit du dernier de plusieurs au cours de l’histoire du réseau. À l’époque, les autorités à l’échelle nationale et provinciale en poste dirigeaient des partis politiques qui étaient historiquement connus avoir un penchant pour les entreprises. Trois ans plus tard, l’Office national de l’énergie du Canada a approuvé le projet, mais depuis, les leaders au niveau fédéral ainsi qu’en Colombie-Britannique et en Alberta ont renouvelé leurs préoccupations face à l’impact de l’agrandissement sur l’environnement. Le premier ministre Justin Trudeau a été mis au défi pour trouver un compromis qui convenait aux deux provinces en plus de ses objectifs du plan d’action 2016 sur le changement climatique. La première ministre de l’Alberta Rachel Notley a finalement été convaincue d’accepter l’agrandissement, mais le premier ministre de la Colombie-Britannique John Horgan demeure préoccupé par les risques de déversements et l’effet du trafic élevé des pétroliers dans le port de Vancouver. « Notre gouvernement est déterminé à défendre les intérêts de la Colombie-Britannique conformément aux règles du droit et ceux des tribunaux, » mentionne Horgan. Un certain nombre de gouvernement local ainsi que de groupes représentant quelques peuples autochtones au Canada contestent aussi l’approbation du projet. Les controverses se sont avérées trop difficiles à gérer pour Kinder Morgan, l’entreprise a donc annoncé le 8 avril qui laissait tomber le projet à la fin mai à moins qu’Ottawa intervienne pour arranger les affaires. « Avoir accès au marché mondial pour les ressources canadiennes est un principal intérêt national, » c’est ce que Trudeau a répondu via Twitter. « Le Trans Mountain sera construit. » Le 29 mai, le gouvernement fédéral a annoncé dépenser 4,5 milliards de dollars canadiens pour acheter la ligne et l’agrandissement de Kinder Morgan, tout en continuant de payer l’entreprise pour gérer les opérations et la construction. « C’était une stratégie de courte durée pour maintenir la disponibilité du pipeline jusqu’à ce que le gouvernement trouve une autre entreprise pour gérer les affaires, » explique Cronk, tout en ajoutant qu’une des façons les plus efficaces d’apaiser les préoccupations de la Colombie-Britannique serait d’avoir l’agrandissement construit en toute sécurité par des gens de métier qualifiés et syndiqués. « Maintenant qu’on a passé les obstacles d’ordre juridique et il semblerait que la construction aura lieu grâce au financement fédéral, » dit-il, « la FIOE et les autres métiers de la construction ont besoin d’en faire partie. » Alors que la majorité de l’agrandissement actuel est effectué dans le cadre d’ententes d’atelier ouvert ne pouvant être résiliées, même les propriétés fédérales temporaires peuvent aider à donner accès à des emplois futurs aux métiers de la construction par le biais de la négociation d’ententes sur les retombés locales communautaires. « Le gouvernement a la responsabilité de créer ces ententes avec la main-d’œuvre locale, d’assurer les salaires et en gardant la sécurité à l’esprit, » souligne Cronk. « Le projet d’agrandissement demeure compliqué, mais avec les bonnes ententes, les membres de la FIOE peuvent avoir accès à des emplois de qualité et à long terme aux stations de pompage et au terminal du pipeline. » |
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