|
Au nord du 49° parallèle |
Home
Print
Email Go to www.ibew.org |
|
Le navire de recherche scientifique construit par la FIOE sera en haute mer | ||
Le premier navire construit par les membres de la section locale 213 à Vancouver, C.-B. en vertu de la Stratégie nationale de la construction navale du gouvernement canadien avait été lancé à la fin de l'année dernière depuis le Vancouver Shipyards de Seaspan. Le NGCC Sir John Franklin a été apporté au chantier naval de Seaspan situé à Vancouver, C.-B. où 60 membres du local 230 de Victoria feront les dernières mises au point jusqu'en août. La construction du navire fait partie d'un programme d'une valeur de 40 milliards de dollars investie sur 30 ans qui vise à moderniser la Marine royale canadienne et La Garde côtière canadienne. Il vise également à donner un nouveau souffle de vie à l'industrie de la construction navale canadienne qui a presque disparu dans les années 90. En 2011, Seaspan a emporté le contrat pour construire au moins sept navires non combattants d'une valeur de 8 milliards de dollars minimum. La possibilité de s'approvisionner jusqu'à 10 navires de patrouille était également inscrite dans le contrat. La compagnie a donc signé un contrat de 2.3 milliards de dollars additionnel pour construire deux navires auxiliaires. La garde côtière canadienne utilisera le navire Sir John Franklin de 206 pieds de long à la fois comme laboratoire de chimie de l'océan et comme chalutier pour la recherche, et si nécessaire, comme navire de recherche et de sauvetage. Au sommet des opérations, environ 150 membres du local 213 ont travaillé sur le navire. 30 d'entre eux travaillent déjà sur le deuxième navire de recherche scientifique sur les pêches hauturières dont plusieurs s'attendent à être rappelés pour travailler sur les prochaines phases débutant au mois de mars. Les travaux de construction sont aussi en cours pour le troisième NRSPH. « L'intention était d'améliorer les compétences des travailleurs et de retirer les périodes de travail intensives et les mises à pied pour garantir un travail à un rythme plus soutenu, » mentionne l'assistant gérant d'affaires John Pesa de la section locale 213. « J'attends à ce qu'on lance un navire par année pour les prochains sept à dix ans. » Lorsque la SNCN a commencé les travaux il y a plus d'une décennie, le but était de renforcer la main-d'œuvre des travailleurs spécialisés dans la construction navale ainsi que d'avoir un réseau d'entreprises industrielles qui peut fournir les matières premières aux chantiers navals. Le démarrage du projet n'a pas été aussi facile qu'on avait espéré à l'origine, mais le but de donner un nouveau souffle à l'industrie de la construction navale moribonde a fait l'objet d'un succès. « Avant le SNCC, on y trouvait de 200 à 300 travailleurs à Vancouver et l'on en avait de 20 à 30. L'effectif a triplé depuis ce temps, » exprime Pesa. Jusqu'au milieu des années 80, la construction navale était un commerce important en Colombie-Britannique dit le gérant d'affaires Phil Venoit du local 230. Le Canada a ensuite arrêté de subventionner l'industrie sidérurgique, suivit des États-Unis et puis la Grande-Bretagne. « Cela a littérairement fait chavirer l'industrie de la construction navale en Amérique du Nord. C'était le début de la fin, » confie Venoit. Le fond a été touché en 2004 lorsque B.C. Ferries a confié la construction de trois nouveaux traversiers à une compagnie allemande. La demi-douzaine de chantiers navals plutôt publics et privés sur l'île de Vancouver avait conservé une main-d'œuvre stable de 200 à 400 membres de la FIOE à travers un travail d'entretien sur les sous-marins du Canada, les navires, les navires de la garde côtière en matière de formation, les navires de recherche et de sauvetage, les cargos et les navires de croisières, mais Seaspan avait presque fermé son chantier naval à Vancouver. « Les édifices étaient défraichis et l'équipement était désuet, » informe Pesa. « On pouvait effectuer des travaux d'entretien sur les navires existants, mais la charge de travail n'était pas suffisante. » On y trouvait moins 300 travailleurs au total et environ 30 membres de la section locale 213. Grâce aux commandes du SNCC, les chantiers navals à Vancouver ont été transformés. L'entreprise a investi plus de 200 millions de dollars liés au projet de modernisation du chantier naval; une grue de 300 tonnes a été installée ainsi qu'une machine de soudage robotisé et il y a eu de nouvelles installations pour les travailleurs. La partie formant l'électricité liée à la modernisation du chantier naval a été exécutée exclusivement par les membres du local 213 travaillant pour des entrepreneurs signataires. Pesa s'attend à avoir entre 80 à 120 travailleurs sur le chantier à longueur d'année. Venoit pense que le nombre de travailleurs du local 230 au chantier naval de Seaspan à Victoria atteindra près de 250 cette année ou environ la moitié de l'adhésion concernée par le milieu marin du local 230. Le plus important contrat d'au moins 25 milliards de dollars pour construire plus de 20 navires de guerre fut passé à Irving Shipbuilding situé à Halifax en Nouvelle-Écosse dont la main-d'œuvre est représentée par un autre syndicat. Cependant les membres du local 625 de Halifax travaillent sur la propriété depuis des décennies et étaient chargés de construire 100 parties importantes depuis les deux dernières années en vue de préparer la commande des navires de guerre estimée à 400 millions de dollars. « Nous avons effectué beaucoup de travail pour mettre les installations à niveau, » dit le représentant international Cordell Cole du premier district. « Ils ont mis sur pied de deux à trois immenses édifices, et nous avons accompli tout ça. » Pesa ajoute que depuis son arrivée parmi les membres du personnel, le changement au quai a été remarquable. « On dirait que c'était un projet qui allait geler, mais maintenant on se sent bien lorsqu'on y travaille comme s'il y a un avenir prometteur, un vrai. » |
|
© Copyright 2018 International Brotherhood of Electrical Workers | User
Agreement and Privacy Policy |
Rights and Permissions |