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Le programme de formation préparatoire à l'apprentissage élargit l'accès | |
En travaillant en collaboration avec les communautés autochtones et les métiers de la construction, la section locale 213 située à Vancouver, BC a créé un programme pilote visant à recruter et à former de jeunes autochtones qui souhaitent poursuivre une carrière à titre d'électricien. Dans de nombreux cas, on n'offre pas un niveau suffisamment élevé en matière de cours de mathématique, de sciences ainsi que d'anglais aux étudiants autochtones pour être admissibles à un programme d'apprentissage. Le programme The Alternate Pathways to Electrical Careers (une autre voie pour mener une carrière en électricité) a été conçu pour combler les lacunes — et dans le cadre du cours inaugural, 14 étudiants ont ainsi achevé ces études le 30 juin. « Nous voulons montrer à la communauté autochtone qu'on tient compte des défis auxquelles ils sont confrontés et nous voulons les aider, » explique le gérant d'affaires Adam Van Steinburg du local 213. « Nous ne voulons pas refuser personne à cause qu'ils n'ont pas reçu le même niveau d'accès que quelqu'un d'autre ». Le programme a commencé au mois de janvier avec une formation individuelle donnée par un formateur de SkillPlan. SkillPlan est le pilier chargé de la formation des métiers de la construction en Colombie-Britannique et a procédé à une analyse des programmes en mathématique et en science au niveau provincial pour comparer les exigences relatives à la formation en apprentissage. Ils ont ensuite mis sur pied un cours destiné à offrir la formation nécessaire aux étudiants qui avaient de la difficulté à combler les exigences s'y rapportant aux programmes d'enseignement. « Notre métier est très technique, la formation est difficile, » ajoute Andy Cleven, le directeur de la formation du Electrical Joint Training Committee (comité conjoint sur la formation en électricité). « Les étudiants se sont vraiment montrés dignes. Ils ont travaillé très fort. » Le programme est financé par une subvention reçue du gouvernement canadien. Il comprend huit semaines de travail préparatoire pour amener les étudiants à être au même niveau en mathématiques et en sciences, suivi d'un cours de formation initiale qui concerne la théorie et la pratique dans le domaine de l'électricité. Une fois que les étudiants ont réussi ces deux parties, ils auront donc accès à un travail rémunéré d'une durée de 10 semaines offert par des entrepreneurs signataires. Une fois que cette étape est terminée, ils peuvent commencer leur formation en apprentissage, pour enfin joindre le groupe de la section locale 213 qui comprend 900 apprentis.Les diplômés œuvrent présentement dans les milieux spécialisés tels que la marine, le commercial, l'industriel ainsi que l'informatique. Les étudiants provenant de toutes les régions de la province, ont bien assimilé le programme, mentionne Cleven. « Ce que j'ai appris dans ce cours surpasse ce que j'ai appris dans les cours postsecondaires, » avoue l'étudiante Kristy Jacobs. « Les enseignants se soucient vraiment de toi. Tu n'es pas un numéro. » Étant donné le succès du projet pilote, un feu vert a été donné pour mener un second tour, prévu commencé en octobre. Certains contrats actuels en Colombie-Britannique sont sur les territoires des Premières Nations et certaines conventions collectives peuvent exiger l'embauche d'un certain nombre d'autochtones. Cleven et Van Steinburg informent que la raison principale qui mène à cette approche a pour but d'accroître le métier et d'égaliser les chances. Nous sommes ici pour l'industrie, et pour les personnes qui sont sous représentées, » spécifie Cleven. La section locale 213 n'est pas la seule dans cet effort de formation. Les sections locales à Terre-Neuve et au Labrador ont établi une relation avec la Nation Innu. À travers le collège de la FIOE, les Innus ont accès à des ressources telles qu'un bilan de compétences, une formation préparatoire à l'apprentissage, un service d'orientation professionnelle et d'encadrement. Le projet à long terme est d'avoir un programme dirigé par les Innus, selon le modèle de la FIOE, dit Kelly Power, la directrice du collège de la FIOE. « C'est un projet d'héritage », confie Power. « La Nation Innu sera à nos côtés, à tous les niveaux. Et nous allons les aider à tisser les liens avec d'autres métiers également. » Cleven et Power ont été invités à parler à la conférence pour la formation du Conseil national des métiers de l'industrie électrique de cette année au sujet de leur programme respectif. Cette conférence annuelle réunit des professionnelles dans l'ensemble du Canada pour partager les meilleures pratiques de formation et d'apprentissage. Le CNMIE est une association qui unit l'association canadienne des entrepreneurs électriciens et la FIOE Canada. « On se fait approcher par des enfants si passionnés de joindre les rangs de la FIOE, et on doit leur dire '' désolé, retourne sur les bancs d'école. '' Ceci n'aide pas. Et à ce moment qu'il travaille dans un environnement non syndiqué », renseigne Van Steinburg. « Il doit exister plus qu'un moyen d'avoir accès, plus qu'un moyen de donner à ces enfants accès à la même vie que moi. C'est ce que le programme fait. Voilà comment procède la FIOE. » |
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