Ce n'est pas un secret, les femmes occupent une petite partie dans l'industrie électrique. La FIOE Canada adopte des mesures pour remédier à cette situation.

« Nous avons fait beaucoup de progrès, mais on n'est pas encore rendu-là, » dit Bill Daniels le vice-président international au Premier District. « Les femmes apportent beaucoup sur les lieux de travail et la FIOE, et nous leur devons notre plein appui. Nous en tirons toujours mieux lorsque les femmes réussissent. »

Atteindre la pleine égalité des sexes ne peut pas être réalisé en une journée, ni seulement par une personne dans l'industrie. C'est la philosophie qui se trouve derrière l'Accord de leadership sur la diversité des genres dans l'industrie de l'électricité, une initiative prise par les Ressources Humaines, Industrie Électrique du Canada; une organisation à but non lucratif dont le mandat porte principalement sur les ressources humaines dans le domaine de l'énergie.

L'Accord signé par la FIOE Canada à titre de partenaire fondateur a été annoncé le 8 mars lors de la célébration de la Journée internationale des femmes.

« La diversité favorise l'innovation. Les recherches ont révélé systématiquement que les équipes diversifiées sont plus créatives et plus innovatrices, tout en représentant mieux les clients qu'elles desservent, » dit Michelle Branigan P.D.G de l'organisation lors d'une conférence de presse.

Plus qu'une signature de déclaration, les organisations s'engagent à apporter des changements dans leur secteur, y compris l'amélioration des politiques et des pratiques au travail visant à garantir un milieu de travail diversifié entre les hommes et les femmes, ainsi que la représentation entre hommes et femmes dans les contrats de travail et d'encourager plus de femmes à occuper des postes de haute direction.

À travers l'appui, La FIOE se joint aux organisations fondatrices, dont l'Ontario Power Generation, le Collège Algonquin et le Conseil canadien de l'énergie. Andrea McQuillan qui représentait la FIOE, une ancienne assistante du gérant d'affaires de la section locale 1928 à Halifax en Nouvelle-Écosse, a siégé au comité de direction pour examiner les principes.

En prenant note des obstacles auxquels les femmes continuent de faire face, consciemment ou non, L'Accord stipule que « Les signataires de cet Accord reconnaissent et confirment qu'entreprendre une action concertée permet d'élargir et d'approfondir les compétences de la main-d'œuvre; garantis que les femmes sont informées des opportunités offertes dans le secteur; et, une fois dans le secteur, elles seront entièrement encadrées et jouiront d'une même égalité des chances de croître et de développer pleinement leur potentiel. »

Deux femmes de la section locale 353 située à Toronto et deux autres de la section locale 586 située à Ottawa en Ontario ont partagé leurs expériences dans les métiers de la construction sur le site web de la FIOE Canada.

Karen Pullen, une représentante d'affaires de la section locale 353, dit que la société décourage les femmes et les jeunes femmes d'entrer dans les métiers spécialisés.

« Ça commence lorsqu'on est bébé, » dit Pullen. « Les gens autour de nous dirigent les jeunes filles vers les poupées et les garçons vers les camions. Pourquoi ne pas laisser tout le monde jouer avec les deux s'ils veulent? »

Elles ont également partagé leur avis qui explique leur appartenance à la FIOE.

« Lorsque j'ai joint les rangs du syndicat et j'ai commencé à travailler sur de grands projets, j'ai constaté que mes confrères intervenaient pour me défendre si certains autres métiers me compliquaient les choses, » dit Anne Schmitz, une membre de la section locale 586, maintenant retraitée. « C'est vraiment comme faire partie d'une famille. »

Les femmes offrent également des conseils aux futures électriciennes. Pullen conseille de suivre des cours de mathématique et de sciences ainsi que de monter des projets à la maison.

Vous allez vous rendre compte que vous allez être en mesure de garder plus d'argent dans vos poches, ce qui est particulièrement important si vous êtes une mère monoparentale, » dit-elle. « C'est très gratifiant de savoir que personne ne doit vous sauver. »

Catherine Gorman, une membre de la section locale 586 recommande de prendre l'initiative de trouver une mentore.

« Entrez dans un local syndical de votre région et trouvez une femme mentore pour vous aider à passer à travers le processus. J'essaie d'être la mentore que j'aurais aimé avoir lorsque j'étais une apprentie, » dit-elle. « C'est ma façon de redonner au métier qui m'a tellement donnée. »

Même avec les obstacles, les femmes partagent une passion pour le métier.

« J'aime voir les lumières allumer une fois mon travail terminé, » dit Schmitz. « C'est un bon métier, et c'est bon de connaître un métier. Notre monde évolue rapidement, et nous avons encore besoin d'électriciens. C'est une bonne façon de gagner sa vie et d'assurer le bien-être d'une famille. »