|
Au nord du 49° parallèle |
Home
Print
Email Go to www.ibew.org |
Un financement pour l'avenir : la Colombie-Britannique verse 750 000 $ à la FIOE | |
Ce n'est pas tous les jours qu'une section locale reçoit le trois quarts d'un million de dollars, mais c'est ce qui est arrivé à la section locale 213 en Colombie-Britannique. Le 11 avril, un montant de 750 000 $ a été annoncé par le gouvernement de la Colombie-Britannique pour les deux partenar iats qui vise à améliorer le programme de mentorat des femmes et des apprentis à travers les métiers spécialisés. Le Electrical Joint Training Committee (EJTC) et d'autres organisations partenaires financeront deux études et ce financement ira à la section locale 213. Une des études portera sur le programme de mentorat à l'intention des apprentis et l'autre évaluera les problèmes auxquels les femmes doivent surmonter dans les métiers. 350 000 $ sera désigné pour l'étude sur les programmes en apprentissage et 400 000 $ sera désigné pour l'étude des femmes. Le EJTC comprend des membres de la section locale 213, parmi d'autres partenaires, et offre des formations en apprentissage. Alors que les activités de mentorat et d'apprentissage existent depuis longtemps, les résultats concrets en matière d'efficacité sont maigres. La section locale 213, le EJTC et leurs partenaires joueront un rôle de pionniers dans cette recherche, une chose qui sera bénéfique pour tous les métiers et les programmes de mentorat. « C'est une excellente nouvelle. Nous savions que le mentorat fait une différence, mais à quelle importance la fait-elle. Cela n'a par ailleurs jamais été étudié, et maintenant nous pouvons le réaliser, » dit Andy Cleven, le directeur de formation au Electrical Joint Training Committee. Le EJTC travaillera avec une compagnie qui recueille des données pour développer l'étude sur l'apprentissage, et le EJTC administrera le programme. « Nous voulons quantifier et qualifier l'effet qu'offre l'encadrement et le transfert de savoir, » dit Cleven. « Présentement nous possédons que des données anecdotiques. » Le programme actuel du local 213 se nomme « mentorship matters » qui vise les mentors et les mentorés, qui inclut des formations en communication. Cleven mentionne qu'il peut y avoir des pertes de productivité énorme en ce qui a trait à la mésentente et à la mauvaise communication. « Cela fait 44 ans que je suis dans le métier, et je n'ai jamais eu de mentor. Nous devons remédier à cette situation et ce financement va nous aider à y parvenir, » dit Cleven. Lorsque Lisa Langevin, la coprésidente du comité des femmes de la section locale 213 a fait du lobby avec ses consœurs dans Bâtir Ensemble, une organisation qui favorise les femmes dans les métiers, elle s'est fait dire de revenir avec plan. C'est ce qu'elle a fait. Un an plus tard, un montant de 400 000 $ leur a été accordé pour réaliser leur plan. « Nous sommes tous des femmes avec des outils, » dit Langevin d'elle-même et des autres qui ont fait du lobbying. « Je crois que cela a aidé notre cause, puisque nous venons directement du métier. » Le financement demande une réalisation de huit mois pour permettre d'évaluer les problèmes auxquels les femmes sont confrontées et par la suite mettre en œuvre les programmes et les pratiques pour appuyer et recruter plus de femmes. « Lorsque tu es sur le lieu de travail et qu'il y a une centaine d'hommes présents et que vous êtes la seule femme à y être, cela peut être déstabilisant, » dit Langevin. « Ce programme assurera la création d'un terrain plus équilibré en offrant aux femmes le réseau et les ressources nécessaires pour réussir dans ces carrières bien rémunérées. » Il y a environ 3964 femmes apprenties d'inscrites dans 72 métiers différents à travers la province, dit le gouvernement de la Colombie-Britannique. Langevin prévoit que l'étude inclura l'information nécessaire pour l'encadrement. Elle a raconté l'histoire d'une apprentie de deuxièmes années qui était découragée et même envisageait à quitter son travail. Mais en parlant à une autre femme, elle a appris que leur parcours était similaire, elles ont persévéré et maintenant elles sont épanouies dans leur carrière. « Je ne sais pas pourquoi la deuxième année semble si difficile, mais beaucoup d'entre nous ont vécu la même la chose. Et la raison pour laquelle ces femmes sont toujours dans les métiers, c'est parce qu'elles ont trouvé l'appui dont elles avaient besoin, » dit Langevin. « Ceci est un exemple sur ce que nous devons faire. Nous devons créer un réseau qui incite les femmes à se parler. » « C'est formidable que le gouvernement de la Colombie-Britannique investisse dans un programme de mentorat pour encadrer les apprentis. Et nous allons montrer le chemin, » dit le Vice-président William Daniels du Premier District. |
© Copyright 2015 International Brotherhood of Electrical Workers | User
Agreement and Privacy Policy |
Rights and Permissions |