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Trudeau s'engage à couper dans les émissions de carbone, insiste à cibler les efforts sur la stabilité du réseau électrique | ||
Lorsque le premier ministre Justin Trudeau a choisi Washington, D.C. en mars dernier dans le cadre de la première visite officielle d'État depuis la victoire éclatante du parti libéral des élections en octobre dernier, les observateurs espéraient voir le retour d'une relation plus conviviale et plus solidaire entre les deux nations voisines. Avoir été sous le règne du premier ministre de Stephen Harper du parti conservateur au cours des dernières années, beaucoup d'objets ont rendu la liaison tendue et pragmatique entre les deux puissances nord-américaines. À Washington, Trudeau et le président Barack Obama se sont engagés à « jouer le rôle de leadership sur la scène internationale au sujet de l'économie mondiale à faibles émissions de carbones pour les prochaines décennies, » établir des objectifs précis pour réduire les émissions de méthane que produit le forage de pétrole et de gaz d'ici 2025 et collaborer pour la conservation à long terme de l'Arctique. Les deux s'engagent également à agir plus rapidement pour mettre en œuvre les normes convenues lors des négociations à l'ONU sur le climat présenté à Paris l'an dernier. Cependant, pour les membres de la FIOE dans les deux pays, parler de réduire fortement les émissions de carbone présente un obstacle à la stabilité du réseau électrique et aux emplois bien rémunérés. En Alberta, où 60 pour cent de la production énergétique vient du charbon, l'accord à Paris sur les changements climatiques forcera probablement la fermeture de six centrales au charbon d'ici 2030. La section locale 254 à Calgary en Alberta représente environ 350 membres à travers plusieurs de ces centrales et le gérant d'affaires John Briegel reconnaît l'importance du changement climatique et le besoin de répondre à ce problème. « Il est clair que ces questions sont au centre en ce moment, mais nous devons veiller à ce que les travailleurs acharnés au Canada ne soient pas oubliés alors qu'on s'efforce de réduire les émissions de gaz, » dit-il. En Alberta, les leaders du gouvernement provincial ont dit qu'ils vont trouver le moyen d'entraider les personnes et les communautés affectées par la fermeture de ces centrales, mais jusqu'à présent un facilitateur a été nommé pour protéger les investissements des compagnies d'électricité. « Nous avons espoir qu'ils feront de même pour les communautés et le marché du travail. Ce serait naïf de penser qu'on peut freiner l'ordre des choses du gouvernement, mais nous pouvons tous collaborer pour protéger ces travailleurs, » dit Briegel. Le directeur Jim Hunter du service public de la FIOE a participé à la négociation sur le climat tenu à Paris l'an dernier. Il a rencontré en février à Toronto les leaders du Premier District et les locaux affectés, qui collectivement représentent plus de 1000 membres pouvant être affectés par la fermeture des centrales au charbon. Le groupe a discuté du nouvel effort que Trudeau a impliqué au sujet des émissions de carbone et ils ont élaboré des stratégies pour trouver la meilleure façon de protéger la fiabilité du réseau électrique et les membres de la FIOE alors que des modifications spécifiques sont décidées. Les centrales au charbon, dit Hunter, ne sont pas un problème dans chaque province, mais elles sont essentielles pour fournir une source d'énergie de base constante, plus particulièrement en Alberta et en Saskatchewan. « C'est facile pour les législateurs de dire de 'fermer ces usines polluantes', mais c'est encore plus difficile de remplacer cette source d'énergie de base importante qu'ils fournissent. Nous sommes engagés à aider le Canada à trouver un moyen d'y arriver, la même chose aux États-Unis puisque nous y sommes, » dit-il. C'est aussi important pour le Vice-président international Bills Daniels, car de nouveaux emplois doivent être créés pour les communautés et les membres de la FIOE où les centrales au charbon ont prévu de fermer. Certains de ces nouveaux emplois seront créés pour travailler sur les sources d'énergie électrique renouvelable comme l'air et le solaire, mais on ne peut pas compter sur leur fiabilité pour remplacer une source d'énergie de base importante. Pour cela, les compagnies devront compter sur des énergies plus propres telles que le gaz naturel, l'hydroélectricité ou l'énergie nucléaire à zéro émission. Alors que le Canada progresse vers des sources d'énergie plus écologiques, cela nous donne la chance de mettre en valeur les compétences des membres de la FIOE dans ces milieux, » dit Daniels, en pointant vers les programmes de formation renommés sur la photovoltaïque et l'infrastructure des véhicules électriques développés par le National Electrical Trade Council (NETCO), une organisation conjointe entre le syndicat et l'entrepreneur qui réalise et promeut des formations sur la nouvelle technologie pour l'industrie électrique au Canada. « Nous sommes prêts pour les emplois de l'avenir, mais nous nous attendions à ce que le gouvernement fédéral et provincial collaborent avec nous alors qu'ils décident d'aller plus loin dans la voie des sources d'énergie plus écologiques, » dit Daniels à propos des 70 000 membres au Canada. |
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