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Les programmes d'apprentissage des sections locales de la Colombie-Britannique ont été reconnus | |
Les programmes d'apprentissage n'ont pas tous été créés de la même façon. La Colombie-Britannique a pris conscience de cet aspect et elle se tourneç vers la FIOE pour s'assurer que ce soit fait selon la demande du marché. Selon un sondage mené par l'organisation de coopération et de développement économique (OCDE), le taux de réussite des formations en apprentissage à travers le Canada ont atteint une moyenne de 50 pour cent depuis l'année 2000. En revanche, le taux de réussite des formations en apprentissage pour les membres de la FIOE est bien au-dessus de 90 pour cent. Comme la Colombie-Britannique cherche à attirer un plus grand nombre d'entreprises, plus particulièrement dans les secteurs tels que le gaz naturel liquéfié qui nécessitent des travailleurs spécialisés, le gouvernement a réalisé que ses programmes d'apprentissage ne répondaient plus à la demande du marché. À un certain point, le taux de réussite a baissé à 34 pour cent, dit le gérant d'affaires Phil Venoit de la section locale 230 à Victoria en Colombie-Britannique. Venoit préside également le comité de la FIOE en Colombie-Britannique. Ils ont commencé à chercher des solutions et ils les ont trouvées avec le FIOE. « On a repris là où ils ont échoué », dit Venoit. La première ministre de la Colombie-Britannique Christy Clark a demandé de mener une enquête à ce sujet et cette demande a fait l'objet d'un rapport. Parmi ces recommandations étaient d'inclure la représentation syndicale dans le Industry Training Authority—ITA (service de formation industrielle), l'organisation de la province qui gère les programmes d'apprentissage, d'établir des normes et d'augmenter les possibilités de formations; et de créer des groupes consultatifs dans différents secteurs dans le cadre de Authority. Le syndicat avait déjà fait partie de l'autorité provinciale, mais a été retiré en 2003. Maintenant que le rapport demande son retour avec la nécessité absolue d'améliorer les formations; le local 230, le local 213 de Vancouver en Colombie-Britannique et Nelson, et la section locale 1003 en Colombie-Britannique ont été appelés pour partager leur savoir-faire. « Ils ont cessé de financer leurs apprentissages. Il n'y avait aucun personnel ni de suivi. Les apprentis avaient nulle part où aller après leur premier emploi » dit Venoit. En revanche, les formations en apprentissage de la FIOE possèdent des systèmes d'appui en place. Il y a un ratio d'un pour un et les apprentis reçoivent la supervision et l'encadrement nécessaires. Le progrès, la réalisation, aussi bien que l'aptitude, l'attitude et le professionnalisme sont supervisés. Les apprentis doivent également fournir un rapport écrit sur leurs objectifs. « Nous le savions que cela sera l'avenir. Nous avions saisi l'importance de cet investissement continu, » dit Venoit. Nous avons aujourd'hui quatre représentants de la FIOE siégeant au sein des groupes consultatifs dans différents secteurs; le gérant d'affaires Ray Keen du local 1003 siège sur le Construction SAG, Venoit siège sur le Maritime SAG, le gérant d'affaires Adam Van Steinburg du local 213 siège sur le Manufacturing SAG et le directeur exécutif Andy Cleven de Electrical Joint Training Committee—EJTC siège sur le Liquid Natural Gaz SAG. L'échec des formations provinciales a aussi placé les travailleurs semi-spécialisés en second plans. Étant donné que l'hostilité du milieu non syndicale n'a fait qu'aggraver la situation, ces travailleurs n'avaient nulle part où aller pour recevoir la formation. Plusieurs les empêchaient d'aller à l'école. Les employeurs préféraient les laisser en situation de sous-qualifications pour devenir moins employables ailleurs, donc une main-d'œuvre moins coûteuse. Tout cela a enlevé l'habileté à la province d'exécuter un travail de construction de qualité dit Venoit. « Avec la représentation de la FIOE au sein des groupes consultatifs dans différents secteurs, car elle a une bonne vue d'ensemble de l'industrie, nous pouvons suggérer une amélioration et nous assurer que tout le monde qui désire recevoir une formation peut l'obtenir, et que la formation soit donnée aussi professionnellement et efficacement que possible, » dit Venoit Il y a présentement 24 projets en considération sur les gaz naturels liquéfiés en Colombie-Britannique. Nous avons aussi entendu parler d'un barrage de 9 milliards de dollars canadiens. Les estimations peuvent varier en fonction des travailleurs demandés. Dans tous les cas, pour avoir plus de contrats, il y aura un besoin pour plus de travailleurs qualifiés et la FIOE fournira les formations nécessaires pour y arriver. « Nous l'approchons d'un différent point de vue "nous pouvons faire mieux et nous allons vous le montrer", dit Venoit. Notre main-d'œuvre n'est pas toujours la moins coûteuse, mais nous sommes les meilleurs. » |
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