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L'histoire du mouvement syndical en Colombie Britannique |
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[Note de l'éditeur : Extrait du programme de la 38e convention (Vancouver 19 au 23 septembre), dans ce numéro spécial d'au nord du 49° vous verrez les caractéristiques unique de l'histoire de la Colombie-Britannique.] Le mouvement syndical en Colombie-Britannique, avec une tradition aussi vieille que la province elle-même, a une réputation bien mérité comme étant l'un des plus actifs et énergisés au Canada et la FIOE y a joué un rôle clé depuis ses débuts. L'héritage du passé et le travail des temps modernes de la FIOE continue aujourd'hui; en passant par l'électrification de cette province en expansion sur la côte du pacifique, de la frontière qui commence au sud à l'état de Washington et qui s'étend 1,500 miles vers le nord au territoire du Yukon, à garantir des conditions décentes et grossissants les rangs de la classe moyenne en Colombie-Britannique. L'extraction de ressources naturelles est à la base des origines d'une nouvelle société de frontière sauvage en Colombie-Britannique ce qui a rendu les luttes des premiers travailleurs particulièrement difficile. La nature perturbante des travailleurs, combinés avec les conditions difficiles et dangereuses du travail dans les mines et l'exploitation forestière a fait que les travailleurs dès les débuts, pour protéger leurs droits, ont dû être militant afin de former une solidarité. La croissance rapide de l'économie au tournant du 20e siècle a fait surgir l'industrie électrique. Et comme aux États-Unis les monteurs de lignes au Canada subissent des conditions dangereuses, de bas salaire et des employeurs abusifs. La charte du premier local au Canada a été donnée en 1901 avec la fondation du local 213 à Vancouver. Cette ville portuaire au sud deviendrait la plus importante et la plus grande de la province et le moyeu du mouvement syndical. Son but, tel qu'écrit par un membre anonyme du local 213 dans le journal de la FIOE en 1926 était : 'd'obtenir des meilleurs salaires, de meilleurs conditions de travail, d'aider les gens malades et en besoin et d'avoir une protection mutuelle.' La première cible pour la syndicalisation a été la compagnie de B.C. téléphone. Une fois les monteurs de ligne syndiqué, la prochaine cible étaient les opératrices ce qui a été un des premiers efforts du mouvement syndical Canadien d'inclure les femmes. En 1902 le local 213 a grevé la compagnie et a gagné la journée de huit heures. Une association plus que centenaire entre la compagnie de service et la FIOE a été établie lors de la signature d'un premier contrat en 1907 avec la compagnie B.C. Electric (maintenant B.C. Hydro). L'expansion de la FIOE continua en 1902 à Victoria, cette autre ville portuaire majeure du sud, situé à l'extérieur de la côte du continent de la C.B. et la capitale de la province. Une charte fût établie pour le local 230 qui représentait aussi des monteurs de ligne à B.C. Electric ainsi que des électriciens au port de Victoria. Les deux premières décennies du 20e siècle étaient difficiles pour le mouvement syndical en Colombie-Britannique car les employeurs demeuraient hostiles aux syndicats. Malgré ce climat antisyndical la FIOE y a réussi d'importantes victoires incluant la journée de huit heures, des salaires compétitifs et un syndicat de boutique. La première guerre mondiale a causé des pénuries majeures de travailleurs, ceci combiné avec la frustration de salaires stagnant et une inflation galopante a conduit à une vague de grève massive à travers le Canada. Ce mouvement était centré dans les provinces de l'ouest ou il y avait des courants plus radicaux dans le mouvement syndical. Le militantisme de l'après-guerre a été de courte durée et une contre-attaque agressive de la part des employeurs a gravement faibli le mouvement syndical dans les années à partir de 1920. La grande dépression et la deuxième guerre mondiale. La grande dépression a causé tout un ravage à travers le Canada. Entre les années 1930 et 1930 les locaux 213 et 230 ont perdu près du deux tiers de leurs câbleurs d'intérieurs. La plupart des monteurs de ligne à B.C. Electric ont pu sauver leurs postes mais ont vu leurs jours de travail diminuer à trois jours semaines au milieu de la décennie. La province n'a pas récupéré jusqu'à ce que le Canada entre dans la deuxième guerre mondiale en 1939. Les chantiers navals de Vancouver et Victoria ont retrouvé vie avec la production de vaisseaux et armements ce qui a permis le plein emploi pour les membres de la FIOE. La plupart des travailleurs de l'électricité furent poussés dans les rangs de la classe moyenne durant l'expansion d'après-guerre, la FIOE a vu ses rangs gonflés partout en Colombie-Britannique apportant de meilleures salaires et bénéfices. Le secrétaire de presse du local 213 a écrit dans le journal de la FIOE en 1950 : 'Nous croyons que l'augmentation des salaires crée un pouvoir d'achat aux personnes qui en ont le plus besoin ceci augmente la demande et subséquemment crée de l'emploi qui est extrêmement nécessaire aujourd'hui.' Le développement de villes et villages à l'extérieur de Vancouver et Victoria a débuté grâce à la croissance économique. Les premières chartes à l'extérieur des deux plus grandes villes de la C.B. ont été pour les villes de Kamloops Local 993 et Nelson Local 1003 respectivement au nord et à l'Est de Vancouver. Le contrôle public des riches ressources naturelles de la C.B. sont rapidement devenus un problème politique majeur. Les pressions faites par le mouvement syndicale et les consommateurs a forcé le gouvernement à nationalisé B.C. Electric en 1961 qui est par la suite devenu Hydro et autorité du courant C.B. La Colombie-Britannique avec une combinaison de terrains difficiles et ample précipitation lui donne de puissant courant dans les rivières créant un potentiel immense de pouvoir hydro-électrique. Ce potentiel, suite à la construction d'une série de digues a permis Hydro C.B. d'utiliser ce pouvoir. En 1967 une deuxième charte dans la ville de Vancouver fût donnée pour le local 258 représentant des milliers d'électriciens qui travaillent sur les digues et écluses à travers la Colombie-Britannique. Le mouvement et l'expansion de la population de la C.B. vers le nord a amené de la croissance alors que des locaux furent crées pour représentés les travailleurs de l'électricité qui travaillent à la région intérieur de la province. Cette région s'étend au sud de la vallée Fraser à l'Est de Vancouver jusqu'à Prince George reconnu comme la capitale du nord. Les racines de la frontière sauvage en C.B. sont toujours affichées pour les membres de la FIOE qui travaillent dans l'Intérieur. Un article du journal de la FIOE en 1992 dit : 'Les membres du local 258 de la FIOE sont accoutumés au froid engourdissant en travaillant sur la maintenance, avec des conditions hivernales hasardeuses, sur de nombreux câbles hydro-électrique et des lignes de transmissions. Ils risquent leurs vies dans des conditions glaciales afin de briser de la glace qui s'est formé sur les câbles de transmission pour que le pouvoir puissent continuer à circuler.' La location stratégique de la province comme porte entrante du Pacifique au Canada a permis à son économie de demeurer forte malgré les hauts et les bas du cycle économique ce qui fait de la FIOE une composante vitale à la prospérité de la Colombie-Britannique. |
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