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Au nord du 49° parallèle Les membres d'un local du Nouveau-Brunswick se mobilisent afin d'empêcher la vente d'un service public provincial |
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Le projet de vente de l'entreprise de service public Énergie Nouveau-Brunswick à Hydro Québec a soulevé des inquiétudes parmi les travailleurs de ce service et les consommateurs de toute la province. Selon les termes de la transaction, Hydro-Québec, la plus importante entreprise de service public au Canada, obtiendrait le monopole du transport et de la distribution d'électricit] é au Nouveau-Brunswick et la majorité de ses centrales électriques. Mais cette fusion se chiffrant à 4.8 milliards $ et qui fut annoncée le 29 octobre dernier, pourrait entraîner des tarifs résidentiels plus élevés pour le Nouveau-Brunswick, la province où les tarifs sont parmi les plus bas dans l'est de l'Amérique du Nord. Le confrère Ross Galbraith, Gérant d'affaires de la Section locale 37 de Frédéricton, croit que cette transaction mettra en péril les conditions d'emploi, les avantages sociaux de même que lasécurité d'emploi de plus de 2,200 membres de la FIOE. La S.L. 37 représente la majorité des travailleurs de cette entreprise de service public. Selon les termes de l'entente entre le Nouveau-Brunswick et le Québec, la centrale thermique de Dalhousie, qui emploie plus de 100 membres de la S.L. 37, cesserait progressivement sa production et devrait fermer vers la fin de l'année 2010. Deux autres centrales thermiques, notamment celles de Belledune et Coleson Cove, risquent de connaître le même sort. La province pourrait fermer ces centrales après un préavis d'un an seulement. L'avocat de la S.L. 37, M. Ron Pink, a déclaré à la Presse canadienne que rien dans cette entente ne prévoit que les conventions collectives actuellement en vigueur seront respectées. "Nos membres ne devraient pas avoir à s'inquiéter chaque matin si la course contre la montre va s'amorcer pour la fermeture éventuelle de leur centrale électrique. " dit le confrère Galbraith Le Premier ministre Shawn Graham considère qu'énergie NB est un gouffre financier pour la province, d'où la nécessité de la transaction. "C'est un argument qui ne tient pas la route devant les faits. énergie NB a réalisé des bénéfices au cours des dernières cinq années consécutives." ajoute-t-il. La décision de Graham de liquider le système d'énergie du Nouveau-Brunswick a suscité un tollé à travers la province. Graham espère que la transaction sera conclue d'ici la fin du mois de mars. Plus de 1,000 manifestants se sont rassemblés le 17 novembre dernier à Frédéricton afin de dénoncer la transaction. "Ce gouvernement a fait campagne et a été élu après nous avoir assuré qu'énergie NB était l'actif le plus important de la province. Puis du jour au lendemain, ils font un 180 degrés et viennent nous dire que l'entreprise n'est qu'un boulet qu'on traîne!" s'est écrié le confrère Galbraith en s'adressant à la foule. Une page sur Facebook contre la transaction a attiré plus de 26,000 sympathisants. Le confrère Galbraith affirme que la FIOE va continuer de s'opposer à cette transaction et demande au gouvernement qu'il prenne l'engagement ferme de respecter ses obligations enver s les employés d'énergie Nouveau-Brunswick. |
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